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la sfeca et vous ...
Nous proposons un label pour vous aider à évaluer, enrichir et faire reconnaître votre pratique de comportementaliste animal.
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J’ai connu la SFECA et le label lors d’un échange avec Odile Petit. J’ai choisi de me faire labelliser car il me paraît important en tant que praticien de conserver un contact avec les chercheurs pour rester au courant des programmes de recherche et aussi pour participer à la vie d’une communauté qui partage les mêmes concepts de la vie avec les animaux. J’aime aussi l’idée de pouvoir partager avec des comportementalistes qui travaillent avec d’autres espèces.
Selon moi, il devrait être obligatoire de valider les compétences des comportementaliste pour pouvoir exercer l’éducation d’animaux, car cette période de la primo éducation me paraît primordiale pour le bien-être des animaux qui travaillent avec les humains. Je pense que nous devrions dans le cadre de la SFECA organiser des échanges fréquents avec les chercheurs dans un rapport, non pas de pouvoir de la science sur la pratique, mais d’échanges d’expériences qui me paraissent pouvoir nous faire avancer les uns et les autres. En cela, la démarche de labellisation est une bonne initiative.
De plus, même si cela fait trente ans que je travaille dans la filière équine et que je suis déjà reconnue par mon entourage professionnel, je pense que cela rassure mes élèves de savoir que mes compétences soient reconnues de manière objective. Il y a bien sûr d’autres avantages à se faire labelliser. A la suite de mes rencontres avec des chercheurs en sciences biologiques ou en sciences humaines, j’ai appris qu’échanger sur nos pratiques est essentiel pour avancer. Pour moi ce qui est important c’est de pouvoir échanger avec les chercheurs qui ont un autre angle de vue que nous praticiens. Si je dois employer une image. Moi en tant qu’éducatrice de chevaux, j’ai le nez dessus, mon corps et le corps du cheval sont engagés dans une proximité qui me donne un certain angle de vue, certaines sensations et émotions. Le chercheur regarde de plus loin et il est moins engagé dans ce corps à corps. En revanche, il a justement une autre distance peut être plus objective sur les évènements. Ainsi, les analyses ne sont pas du même ordre tout en étant complémentaires et c’est cela qui me paraît absolument productif pour l’éducation du cheval.
C’est la première fois que je suis labellisée. Si j’arrive à mettre en place mes projets pédagogiques autour du cheval dans les quartiers et mon projet en Afrique, je continuerais à demander la labellisation, si je n’y arrive pas, tout dépendra de mes activités avec les chevaux. Je suis de plus en plus dans une démarche d’observation que plutôt que dans une démarche d’action avec les chevaux. J’adore les observer, je ne suis pas sûre d’avoir encore envie de les faire travailler. Si les projets sociaux que j’ai imaginé fonctionnent, j’aurais encore un but à faire travailler les chevaux. Si ces objectifs ne sont pas atteins, je resterais peut-être dans une approche contemplative. En revanche si on a besoin de moi en tant que bénévole pour faire des observations j’en serais ravie.
Ayant le sentiment d’être lancée dans une profession sans réel encadrement et bien que j’ai mis plusieurs années avant de m’en sentir capable, j’ai souhaité me soumettre au comité afin de m’assurer de me trouver sur la bonne voie. J’avais besoin en quelque sorte d’être évaluée, et je ne pensais pas être labellisée dès mon premier passage.
Je recommande le label car je pense que tout comportementaliste se doit de soumettre son travail à ses pairs et à d’autres figures compétentes du comportement animal. Nous travaillons avec des êtres vivants, sensibles et complexes. Notre intervention se doit d’être la plus juste, et aucun professionnel dans cette situation ne devrait faire cavalier seul. De mon côté, je suis engagée au sein du comité de labellisation et j’essaie de libérer le plus de temps possible pour contribuer, à mon niveau, à l’évolution du label.
À mon sens, le métier de comportementaliste animalier est mis à mal en raison d’un défaut d’encadrement. À ce jour, toute personne le décidant peut pratiquer cette profession, à quelques tâches administratives près. Le label permet la validation des compétences de toute personne le méritant, quel que soit son parcours, qu’il soit universitaire ou non. Son indépendance vis-à-vis des formations existantes assure une objectivité essentielle selon moi, et la multiplicité des membres au sein du comité également.
J’ai obtenu mon renouvellement cette année, et j’espère être renouvelée encore dans 5 ans. En plus de toutes les raisons déjà évoquées, cette labellisation m’aide à me sentir légitime dans ma profession, ce qui m’aide dans mes relations avec les corps de métier avec qui je dois régulièrement échanger.
Le label apporte l’assurance que nous faisons du bon travail, une reconnaissance auprès des autres professionnels (les particuliers ne connaissent pas la SFECA mais peuvent se sentir rassurés également), des échanges avec d’autres labellisés stimulants. Il a grandement contribué à ma reconnaissance. Le soutien du label était important pour moi, et je pense qu’il rassure ma clientèle, tout comme les vétérinaires ou autres professionnels avec qui j’échange régulièrement. Au-delà de cette reconnaissance, le label m’a permis des rencontres, des échanges avec d’autres professionnels du comportement animalier d’une qualité telle que ma pratique s’en trouve chaque jour stimulée.